L'automne est bel et bien là avec ses matinées fraîches et ses soirées précoces...
Il nous faut prendre un soin plus particulier de notre très vieille mamie Odile,
qui aime aussi le grand air et qui, bien qu'encore très vaillante,
est fragilisée par son très grand âge
.
Un soin partagé par tous dans notre famille, y compris la jeune Etiennette.
Puis vient ce moment tant redouté du départ vers leur destin de nos petits léos...
Moment déchirant, moment d'inquiétude....C'est d'abord le tour de nos petites Brumaire
Notre petit Sucre-d'orge, si petite, part rejoindre son oncle Eustache. Elle deviendra Fatou,
la plus grande de toutes et nageuse competiteuse accomplie
Félicie rejoindra le Cotentin où elle vivra quelques années avant de retrouver un nouveau foyer près de Rouen.
Fanette continuera de se faire les dents, mais sur les poules cette fois, à l'ouest de Paris.
Et notre dynamique Florette a disparu en Normandie,
le grand regret de cette petite qui n'a pas eu l'amour auquel elle avait droit
et dont nous n'avons plus eu jamais de nouvelles.
Puis vient le départ des Vendémiaire
Félicien et Figaro sont attendus tous deux depuis fort longtemps,
l'un en Bretagne, et l'autre près de Toulon, où ils vivent heureux et aimés.
Et enfin la jolie Fantine, qui après un longue indécision l'emportera sur Bébé-Vanille et deviendra Frane,
sur un côteau ardéchois où elle aura le bonheur d'être maman... avant de quitter ce monde beaucoup trop tôt.
Et voilà ils sont partis....Nous en aurons des nouvelles régulières et heureuses à l'exception de notre petite Florette.. .
Et puis la grande nouvelle de ce mois d'Octobre 2010 c'est que la famille s'agrandit.
Notre Fanchon, promise à la maison depuis très longtemps, reste. Fanny qui est une fille de Carmen aussi.
Et , ô surprise, le petite miel, la dénommée Fantou, s'est invitée elle aussi à rester près de maman Adèle...
Finalement trois de plus mais on est bien content. Fantou s'appellera désormais Fantine pour l'éternité (ou presque)
Avec ces trois demoiselles une nouvelle histoire commence et notre histoire se poursuit..
mais pour commencer un peu de repos. Eh oui les misses il va falloir s'y faire. Finies les gamineries.
Cette fin d'octobre est l'occasion pour visiter d'autres de nos petits léos dans leurs nouvelles familles.
Pour commencer la jolie Eloise dite Nikita qui ¨habite tout près nous reçoit avec maman Ugolaine...
et de faire quelques clichés qui se passent de tout commentaire.
Et le temps d'une escapade en Aquitaine avec Amélie, la rencontre avec Egmont,
un fils cette fois de notrre Ugolaine, notre joli petit Bébé-Mimosa de l'année précédente.
Juste quelques heures pour faire le plein de photos et nous ne verrons jamais où il habite.
Nous n'en aurons plus jamais de nouvelles. Pourtant que de promesses avant son départ de chez nous un an plus tôt!
Je profite de ces derniers moments et la mort dans lâme, le coeur rempli de regrets, je fais mes adieux à Egmont.
Lui est à la hauteur de mes espérances mais je sais que je ne le reverrai plus jamais. La suite me donnera raison...
Et pendant ce temps là, Dame Carmen se charge de l'éducation des petites selon une méthode brevetée Mimissicu
....
Mais quand on peut échapper à la surveillance de la marâtre, on s'en donne à coeur joie
Ce matin de novembre où le jardin a revêtu son habit de l'hiver, étincelant de blancheur glacée,
c'est bien plus drôle encore. Surtout quand Tatie Uppeline notre grand-tante nous montre les bonnes odeurs.
Pendant la nuit, Décembre est arrivé à pas de neige.. Tout doucement, sans bruit, il a laissé un peu de lui partout.
Ce matin, le jardin est tout blanc de sucre-glace.
Cette fois, c'est maman Adèle
et Tatie Ugolaine, notre autre Tatie, qui jouent les guides
Nos grands sont heureux mais pas surpris. La neige, ils connaissent
Papa Antonin, est fier entre ses deux enfants, Etienne et la toute jeune Fanny..
La neige sied bien à la robe flamboyante de notre Amélie.
La neige qui va nous envelopper plus fort, plus serrée encore, nous fait entrer à pas de velours dans l'hiver
avec son lot de doux souvenirs pour ceux qui ne reverront pas l'hiver suivant,
Antonin, dont ce seront les dernières neiges, lui qui les aimait tant
et bien sûr notre vénérable Mamie Odile
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